lundi 30 avril 2012

Pourquoi j'irai pisser dans l'urne dimanche

Cela fait moult occurrences depuis ce premier tour échu que l'on m'enjoint, avec force argumentation négative, à voter pour un Flamby. Ou plutôt "pas pour le Naboléon". Pour moi, c'est du flan, tout ça.

Cela fait moult fois que j'explique patiemment pourquoi un tel non-choix me donne la nausée. Alors une bonne fois pour toutes, attendez-vous à voir posté cet article de manière atrocement systématique.

J'y explique mon désarroi et ma volonté de ne pas légitimer cette fausse démocratie d'apparence justificatrice par mon vote quel qu'il soit dans une configuration électorale méthodiquement mise en œuvre par les structures de pouvoir réel (financières) via le jeu de la puissante manipulation médiatique.

dimanche 29 avril 2012

Livre : Capitalisme, désir et servitude - Frédéric Lordon

Proposition de lecture jubilatoire et éclairante sur la motivation du salarié dans l'entreprise néo-libérale.
Comme souvent avec Lordon, le style est intense, exigeant et riche tout en restant accessible à l'analyse par celui qui s'en donne la peine.
Ce livre est à recommander chaudement pour prendre le recul nécessaire sur sa propre condition de travailleur inconscient des moteurs de sa motivation à l'ouvrage. Il est de nature à changer profondément votre regard sur la vie et le monde.



samedi 28 avril 2012

Revue de presse - 28/04/2012

Bonjour à tous.

Un titre pour cette semaine... hmmm, disons "Ou pas.".
Et si vous ne deviez suivre qu'un lien : celui-ci, peut-être.

Citation :
"Si voter pouvait changer les choses, il y a longtemps que ca serait interdit." - Coluche

NB :

- Historique des revues de presse précédentes sur l'Agora anti-médiocratie.
- Pour tout nouveau destinataire de cette revue, confirmez votre souhait de continuer à la recevoir, par retour de mail. Je ne spammerai pas dans le cas contraire.
- Pour les autres, je vous retire de la liste d'envoi sur simple demande.


lundi 23 avril 2012

Le paradis perdu (par Daniel Peron - billet invité)

L'arbre. Huile sur toile + techniques mixte. 120cm x 80cm

Nous avons tous en nous, plus ou moins, un fond de nostalgie diffuse, celle d’un paradis perdu…  Définitivement perdu.

Un rêve enfoui au plus profond de la mémoire collective, rêve d’une société idéale, sans conflits, où chacun vivait libre et heureux …  Mais ce monde idéal qui nous a été ravi à cause d’une pomme, diront certains, n’offre pas le même visage pour tout le monde.
Certains y voient le temps béni de l’individualisme parfait: l’homme s’auto-suffisait, il constituait un individu autonome, libre de toute attache. Il vivait seul, en famille ou au sein d’un petit clan parfaitement autarcique. Il constituait l’idéal du bon sauvage avant la perversion sociétale.
D’autres y voient le temps non moins béni d’une vie idéale en société , à l’image de la tribu primitive où tout se partage, où l’individu se dilue harmonieusement dans le Tout constitué par le village, ses règles et ses rites admis par tous.

Mais les pépins s’accumulèrent dans la pomme devenue celle de la discorde. Avec la division du travail et la commercialisation, l’idéal se dilue dans les nécessités imposés par la vie dans une nouvelle société, la société marchande…