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samedi 14 janvier 2012

OOOccupy les AAAgences de notation

S&P - le thermomètre qui vous donne la fièvre
[Edit : heure avancée, 18h30] Hier, l'instrument de manipulation financière qu'est l'agence (privée) de notation Standard & Poors a annoncé qu'elle abaissait sa notation de la France de "AAA" à "AA+".
Cette annonce peut-être prise comme une véritable déclaration de guerre de la puissance financière contre l'état social, c'est à dire nous tous, surtout si l'on observe ses conséquences en Grèce.

mercredi 14 décembre 2011

La Grèce ou le triomphe des idées qui ont fait faillite

Une petite suggestion d'émission radio à écouter en podcast, pendant le repas, le repassage...
Il s'agit de l'excellente émission de Daniel Mermet sur France Inter, Là bas si j'y suis.
Il me semble intéressant de s'intéresser à la situation du peuple grec pour deux raisons, telles qu'évoquées dans l'émission d'ailleurs :
  • C'est ce qui nous menace - non pas dans la sens où la même situation va s'établir en France (encore que), mais dans le sens où la Grèce est un exemple de ce qui pourrait nous arriver si nous ne plions pas aux exigences de ces fameux marchés.
    Outil donc du libéralisme qui, en concentrant toujours plus la richesse, met nos économies et nos sociétés à genoux... pour ensuite s'appuyer sur la situation catastrophique subséquente... afin de justifier plus de libéralisme encore. Admirable retournement rhétorique il faut reconnaitre. [2]
    Le peuple Grec, condamné pour l'exemple ?
  • La situation dans laquelle on place le peuple grec, les gens (comme vous, moi, ce jeune couple ou encore cet enfant de foyer monoparental) est juste intolérable humainement parlant.
    Elle va à l'encontre de tous les principes démocratiques pour faire advenir lesquels un paquet de sang a dû couler (1789, Commune, résistants de tous ordres).
    Elle est la démonstration de force de la volonté naturelle du retour à la féodalité.
    Nous ne bronchons pas. [1]

jeudi 6 octobre 2011

Comprendre le piège de la dette publique

[Edit] Une vidéo radicalement éclairante sur les mécanismes d'asservissement des peuples aux institutions financières via la dette publique, et les raisons structurelles qui font qu'elle ne peut être résorbée si ce n'est en éliminant le principe même qui la génère  (la fameuse loi financière de '73 en France, l'interdiction de création monétaire par la BCE inscrite au traité de Lisbonne).
D'ici là, elle sert à justifier (via la propagande médiatique) le pire des hold ups sociaux, le dumping salarial, les privatisation des biens collectifs, jusqu'au démantèlement de pays comme la Grèce en ce moment où 1/4 de la population est passée en dessous du seuil de pauvreté. [1]

"On vous dit que le seul moyen de résorber la dette de l'état est de privatiser l'économie ou d'appliquer des plans d'austérité. Eh bien c'est une connerie. Il est mathématiquement impossible de résorber l'ensemble des dettes publique et privée sans aborder la question de la création monétaire par le crédit avec intérêt puisqu'elles en sont les causes naturelles."
Un merci infini à l'auteur.




Les élections ne sont plus très loin désormais. Cherchez les candidats qui dénoncent cette infamie. Il n'y en a pas dix...

dimanche 23 janvier 2011

Crise économique : repères

[mise à jour] Voici une rapide concaténation d'articles/vidéos sur la crise socio-économique actuelle afin d'y voir un peu plus clair.
(Ce billet sera sujet à mises à jour pour complétion)

En synthèse on retiendra :
  • Une crise dont l'amorce se trouve dans la déflation salariale systématique de ces dernières années qui, mondialisation aidant au sein d'un système néo-libéral de libre échange sans foi ni loi, a tiré les salaires des moins riches (prolétariat & classes moyennes) vers le bas au profit des déjà riches (actionnariat).
  • Un cynisme et un égoïsme sans bornes de la haute finance dont les pertes ont été nationalisées, c'est à dire payées par les contribuables, mais dont les profits leurs sont restés, et leurs restent encore alors même qu'ils sont dus au milliards des plans de relance... (privatisation des profits, nationalisation des pertes)
  • Une crise qui dénote la faillite d'un système tout entier mais contre lequel rien n'est entrepris : nécessité de modifier les bases du fonctionnement néo-libéral sans quoi la prospective se résume à de nouvelles bulles, de nouvelles crises, jusqu'à...

vendredi 26 juin 2009

La crise économique pour les nuls : origine, propagation et conséquences

Pour ceux qui n'auraient pas encore totalement saisi et avec un peu de recul, voici exposés les mécanismes de la crise économique actuelle, depuis son origine jusqu'à ses conséquences et les perspectives d'avenir à envisager.

lundi 8 juin 2009

Interview de Paul Jorion sur France Info

Anthropologue, sociologue, spécialisé dans les sciences cognitives et l'économie, auteur du blog http://www.pauljorion.com, Paul Jorion répond aux questions de quelques intervenants (Le Figaro, rue89, ...) sur la crise, la reprise, la gabegie de la "haute"-finance spéculative, le système capitaliste et sa faillite...



Parlons Net reçoit Paul Jorion, le 5 Juin 2009

mardi 21 avril 2009

Rien n'est simple (Paul Jorion)

Une lecture intéressante pour les courageux. Je ne présumerai pas de ce que valent les positions de M. Jorion de manière générale, -- sur son blog figure tout de même en première place un lien vers celui de Jacques Attali... - mais l'article est intéressant en soi en ce qu'il dissèque le traitement du partage des richesses produites par le modèle capitaliste d'une manière synthétique et avec une certaine ambition holistique, si l'on peut dire.

Paul Jorion : Rien n'est simple
[...] Le fait que les travailleurs n’obtiennent leurs salaires que comme reste, une fois que capitalistes et patrons se sont servis, explique pourquoi leur productivité croissante ne débouche ni sur une diminution du nombre de leurs heures de travail, ni sur une diminution du nombre de ceux qui ont à travailler. La seule chose que cette productivité croissante engendre, c’est une accélération du retour des crises de surproduction. Et s’il faut toujours produire davantage, c’est parce que capitalistes et patrons en tirent bénéfice, et ceci, quel que soit l’état de délabrement dans lequel la planète finit par se retrouver à la suite de ça. [...] (*)

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

lundi 6 avril 2009

Une crise hors norme, par James K. Galbraith

Une remise en cause, par un économiste de renom qui ne se contente pas de suivre le sens du vent, de l'approche de la crise par nos chers politocards internationaux et des modèles descriptifs sur lesquels ils se basent comme sur parole d'évangile : il se pourrait que la présente secousse socio-économique dépasse tellement les derniers hoquets de l'économie qu'elle sorte du champs descriptif et prédictif de nos modèles de "calcul" fondés sur des hypothèses invérifiées relevant de la plus simple pensée magique.

Les propositions de l'auteur pour sortir de l'ornière sont à la hauteur de celles mises en oeuvre lors de la crise de 29, exception faite que nous ne "bénéficierons" pas d'une guerre pour relancer la production.

Si ce point de vue s'éloigne de la politique de l'autruche en vigueur actuellement, il n'en reste pas moins que certains griefs peuvent lui être appliqués, et notamment le non-abandon de la sacro-sainte idée que la croissance et la production (pour ne pas dire le productivisme absolu) sont les piliers nécessaires de la (de toute ?) société.
L'un des moyens d'interventionnisme évoqué est l'emploi des chômeurs par l'état à des tâches allant dans le sens de la "durabilisation" de nos moyens énergétiques notamment ; cependant n'est-il pas antinomique d'investir le durable dans le but... de relancer une croissance humaine productiviste, croissance même qui est en train de consumer à grands feux notre écosystème entier ?

Qui suis-je ? Où suis-je ? Dans quel état j'erre ? Malgré les baffes, l'humanité ne se pose toujours pas vraiment la question du "où vais-je ?".

Je vous laisse lire.

Une crise hors norme, par James K. Galbraith
Partie 1/2 : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2609
Partie 2/2 : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2618
Source en anglais : http://www.washingtonmonthly.com/features/2009/0903.galbraith.html

Sources :
Washington Monthly : http://www.washingtonmonthly.com
Contre Info .info : http://contreinfo.info
Merci à http://citoyen.eu.org

Ju²

jeudi 5 mars 2009

Réappropriation d'usine en Argentine

En Argentine, suite à la crise économique de 2001 provoquée par une fuite massive de capitaux, des ouvriers occupent les usines abandonnées par leur patron et tentent l'expérience de l'autogestion. Ce documentaire témoigne d'une de ces centaines de réappropriations d'entreprises qui ont eu lieu dans ce pays...

"Nous sommes le mirroir où regarder. L'Argentine, c'est les déchets qui restent d'un pays mondialisé. On est déjà rendu là où le monde s'en va."

C'est un documentaire complet, 1h30.
C'est un peu longuet, 50 minutes auraient suffit, mais on peut zapper les parties "reductio ad pathos" en captant les grandes idées.